Pour ne pas trop brutaliser notre quotidien, on repart pour une journée de bois. Et oui c’est dingue le nombre de jours qu’on peut y passer à raison de 5,5-6,5 heures par jour. Autant vous dire qu’il y avait pas mal de ménage à faire dans cette partie du bois.

Avec Maxime on commence à être rodé quant au maniement de la hache pour fendre le bois... Maxime tente même la double hache!

on nous appelle les « master of axes » (littéralement les Maitres des haches). Faut dire qu’à nous deux on commence à cumuler plusieurs dizaines d’heures de maniement de hache au compteur (encore plus si on inclut la préparation de viande hachée 😉). Bon d’accord la viande hachée ne compte pas...

Bon à la fin de la journée on commence à voir le fruit de nos efforts car la forêt s’éclaircit et devient presque praticable! Il nous reste sans doute encore 1 journée de travail sur cette parcelle.

On commence aussi à sentir les courbatures. Ce soir Maxime est HS, il dit que c’est comme s’il avait couru un marathon 😉. Heureusement demain c’est dimanche, on devrait pouvoir se reposer et profiter du paysage.

On finit la journée sur un dîner préparé par Idda et Josephina. Elles nous ont mijoté des tortillas végétariennes aux tomates, poivrons, olives et fromage. Un vrai régal après être grosse journée dans les bois.

il est 20:30 et nous voilà presque prêt à aller se coucher 😊. C’est un sentiment agréable de savoir pourquoi on est fatigué et surtout de se dire qu’une telle journée garantit un sommeil profond et réparateur. On ne peut pas en dire autant après une journée de travail derrière un ordinateur...

23:15 on tape à la porte de notre cabane. On était tous les deux déjà bien endormis. Nos collègues nous ont réveillé en sursaut pour observer le ciel 🌌 . Figurez vous qu’aussi étonnant que ça puisse paraître pour la saison nous avons assisté à l’illumination du ciel par des courants magnétiques dans la haute atmosphère. C’était le baptême de Maxime pour les aurores boréales. Malheureusement le ciel était bien couvert, ça ressemblait donc à une rave party ou parfois à des phares d’en voitures qui illuminaient le ciel. C’est le début d’une longue série d’aurores boréales...