Vous connaissez la Venise italienne? La Venise verte du marais poitevin? Et bien nous avons fait la Venise polaire, enfin c’est ce que nous vendait le guide Michelin de la Norvège.

Nous voilà embarqués vers Henningsvær sur une île plus à l’Ouest. C’est à 1h de route, de quoi nous laisser le temps d’imaginer ce que pourrait être une Venise polaire. Amélie s’est prêtée à l’exercice: pour une telle dénomination il faut déjà que la ville ait des canaux, et qu’on puisse s’y déplacer en barques, pourquoi pas sur des canaux glacées (mais ça c’est plutôt en plein hiver quand il fait assez froid). Et puis les barques pourraient être pilotées par des Vikings ou bien des ours polaires (enfin certains Vikings pourraient ressemblés à des ours par leur taille et leur pilosité).

La réalité est un peu loin de tout cela. En fait Henningsvær est surtout un port qui a d’en nombreux commerces pour les touristes. Comme l’a précisé Jeanne, on y a trouvé une rue piétonne avec quelques magasins, restaurants. Car en effet jusque là les infrastructures pour touristes étaient très rares.

En bons touristes, nous avons passé quelques heures à faire les magasins, principalement pour nous mettre au chaud car dehors on avoisine les 0 degré en ressenti grave au vent polaire alors que le thermomètre affiche 7 degrés.

Nous avons poussé notre route un peu plus loin pour découvrir l’aquarium de Kabelvåg et quelques espèces locales. Le plus intéressant restait surtout les quelques vidéos et affiches sur l’élevage de saumons, qui est cher à ce pays.

D’après les informations partagées le saumon d’élevage doit connaître une mauvaise publicité actuellement car ils informent pas mal sur la baisse de l’utilisation des antibiotiques, sur l’utilisation d’aliments naturels (mais importés de l’autre bout de la planète), sur la meilleure efficience de cet élevage par rapport à l’élevage de porcs, poulets ou bœufs. On dirait que la mauvaise publicité sur l’élevage touche également la pisciculture! (Désolée déformation professionnelle) bref on retiendra que ça fait plus de 30 ans que de bonnes pratiques sont mises en place et que le saumon d’élevage est bon et meilleur pour la santé que le saumon sauvage. Pour améliorer les conditions de vie des saumons d’élevage ils testent actuellement de nouvelles infrastructures d’élevage mobile et plus spacieuses.

Affiche décrivant la ration alimentaire des saumons d’élevage:

Ca ressemble beaucoup aux posters qu’Amélie a pu faire pour son travail par le passé. C’est intéressant de voir que les problématiques sont au final communes à la terre et à la mer. Ça rappelle un peu trop le travail d’ingénieur chercheur en élevage à Amélie...et ça n'a pas convaincu Maxime de manger du saumon !