Ce matin nous allons à l'hôpital pour quelques analyses. Cela paraît assez simple sur le papier, mais comme souvent ce genre de mission s'avère plus complexe que prévue.

En effet, on nous balade de service en service pour trouver la bonne personne.

Sauf qu'à chaque fois il faut repasser par la case dehors c'est à dire le grand froid. Après 4 tentatives nous trouvons finalement le bon guichet et nous avons le droit à une nouvelle scéance d'attente.

On se croirait dans Asterix qui se balade de guichet en guichet dans l'administration romaine !


De fil en aiguille il nous aura fallu plus de 4h entre l'entrée et la sortie. Le problème c'est que la sortie s'opère à 14h et que notre bus est à 14h27 et qu’avant il faut passer à l'appartement récupérer nos sacs, et filer à l'arrêt de bus à plus d'1km de l'appartement.... C'est bien une mission presque pas possible.


Mais c'est sans compter sur la détermination d'Amélie qui se met à courir avec son gros sac à dos. Vu les conditions je n'ai pas pu prendre de photo mais je vous laisse imaginer.

Au final nous arrivons à l'arrêt de bus à 14h27, et oh joie, le bus est encore là.

La joie sera de três courte durée. Les portes du bus sont fermées et malgré nos grands signes le chauffeur ne daigne pas ouvrir les portes. Le bus part donc sous notre barbe pour s'arrêter 20 mètres plus loin à un feu rouge. Maxime tente une deuxième fois sa chance mais le chauffeur l'ignore et fait semblant de ne pas nous voir.


La scène est tellement surréaliste qu'un passant s'arrête pour compatir et nous dit de nous plaindre auprès de la compagnie en question.

Bon le probleme c'est que c'est un peu le Ryanair du bus et il n'y a aucun guichet pour se plaindre.

Mais l'aventure ne s'arrête pas là. Nous essayons d'acheter nos billets en ligne en attendant le prochain bus. Échec de transaction les unes après les autres. Après 1h d'attente en plein froid nous n'avons toujours pas de billet. Maxime essaye de négocier avec le chauffeur qui bizarrement ne parle pas anglais... C'est bien le premier finlandais que l'on croise qui ne parle pas anglais (le 2nd en y réfléchissant bien). Bref une seule solution : payer le prix fort pour monter dans le bus.

Comme il n'y a pas de correspondance à Espoo comme pour le bus précédant nous devons aller jusqu'à Helsinki soit 1h supplémentaire de bus.


Du coup nous prenons un 2nd bus à Helsinki direction Karkilla où nous attend notre nouvel hôte Atso.


Il prend le temps de nous faire une petite visite nocture de Karkilla et de ses quelques lieux importants: théâtre extérieur, place du village, restaurant,... avant de filer chez lui.


Nous prenons nos marques dans cette vieille ferme que nous n'admirerons que demain.


En attendant on se livre à un petit jeu pour mettre la table... Où sont les couverts. Après avoir ouvert tous les tiroirs et tous les placards nous nous avouons vaincus... et oui ils sont cachés dans un tiroir sous la table ! Bon ça aura eu le mérite de nous faire ouvrir tous les tiroirs pour voir oú sont rangés les choses.


Avant de passer à table nous avons droit au benedicité, mais pas en anglais ni en français (notre hôte parlant très bien français) mais en sanscris...