« Comment? Vous avez été à Lillehammer et n’êtes pas allés voir les tremplins de saut à ski ou de bobsleigh?

ben oui! C’est qu’on était pas mal occupé à randonner et courir après les bolets... pas le temps de prendre de la hauteur ou de s’envoyer en l’air. »

bon on s’est dit qu’on ne voulait pas avoir ce genre de conversation, du coup on a fait un crochet aux tremplins olympiques de saut à ski lors de notre randonnée. Et là vous vous dîtes: aucun intérêt l’été !? Mais si! Figurez vous que les athlètes doivent s’entraîner toute l’année ! Donc l’été ils sautent aussi!

sauf qu’il n’y a ni neige ni glace, mais ils sautent sur de l’herbe mouillée! Manque de chance aujourd’hui il ne pleut pas... ils ont donc un système d’arrosage du tremplin et de la piste de réception.

les athlètes montent en haut du tremplin avec un télésiège (ils sont soit disant athlètes mais ils préfèrent les télésièges aux 936 marches...). Pendant leur montée la piste est arrosée. L’arrosage s’arrête qqs min avant le saut tandis que leur adrénaline monte.

et c’est parti, ils s’élancent les uns après les autres. Il faut avouer que c’est un spectacle assez rare. Ça me dure que qqs secondes entre le décollage et l’atterrissage mais les sensations doivent être inédites. Les oiseaux voisins doivent bien se moquer de ces tentatives vaines de voler mais pour les hommes c’est impressionnant!

bref, on est resté au moins une heure a les avoir observer sauter et « voler », mais aussi à faire des photos à côté de la flamme olympique et bien sûr on s’est tous les deux prêtés à l’exercice du vol. Mais uniquement le vol sans la réception 😉

Maxime a l'air plutôt à l’aise...

Amelie est faite pour ça! Enfin elle porte un nom qui le laisse croire... (marque des skis)contrairement aux athlètes nous on a monté les 936 marches jusqu’au sommet du tremplin d’hiver pour voir d’en haut. On peut vous dire que c’est très raide !

alors qu’en pensez vous? Est ce qu’on est taillé pour le saut à ski?